Votre entreprise stagne avec la crise ? Et si vous passiez au Growth Hacking ? Voici 5 astuces pour propulser votre entreprise devant les autres sur les réseaux sociaux grâce aux techniques de Growth Hackers !
Lorsque l’on lance son entreprise, ou même que l’on soit une entreprise établie, si l’on se contente de faire comme les autres, il est difficile de percer.
En effet, il y a souvent une entreprise qui a plus de moyens ou qui a un produit meilleur que le vôtre.
Cependant, il ne faut pas penser que parce que vous n’avez pas le meilleur produit, le plus de ressources… que vous ne pouvez pas les dépasser.
Vous pouvez inverser cette tendance, en utilisant quelques techniques de growth hacking, en mixant habilement relationnel et automatisation, tout en respectant les règles de chaque plateforme (et leur contournement !).
Voici donc 5 astuces de growth hackers qui permettront de booster votre visibilité sur les réseaux sociaux (Linkedin, Twitter, Instagram…) sans y passer vos nuits et vos jours !
Sommaire de l'article
1 – Automatisez vos actions sur Twitter comme un Growth Hacker Pro !
Twitter est une plateforme qui n’est clairement pas grand public mais plutôt réservée à une cible high tech, influenceurs, geeks, stars, hommes politiques, médias…
Cependant, elle offre encore des options intéressantes en termes de Growth Hacking, en particulier si l’on sait jouer sur les bons leviers.
L’agence de growth marketing Adsets a partagé récemment une petite astuce simple et sans danger : liker ou mettre en favori de manière automatique des tweets avec des outils de Growth Hacking.
Vous pouvez ainsi choisir le mot-clé particulier qui déclenchera l’action afin que l’opération soit effectuée en automatique via des outils d’automatisation comme IFTT, Phantombuster (essai sur ce lien)….
Bien entendu, il faut que ce contenu ait un lien avec le secteur de votre entreprise ou que cela soit un influenceur de votre thématique afin de vous faire remarquer.
Ainsi, à force de liker les publications de personnes sur un secteur proche du vôtre, et ils finiront par vous remarquer.
Et selon le principe de la redevabilité expliqué dans le livre “Influence et Manipulation” de Robert Cialdini, vous avez de fortes chances qu’ils relaient à leur tour vos contenus.
Mais il est possible d’aller encore plus loin, par exemple en relayant automatiquement un ou plusieurs Tweets d’un compte Twitter afin d’une part d’alimenter votre propre compte Twitter avec du contenu de qualité, mais aussi pour renforcer vos relations avec un influenceur.
Pour ConseilsMarketing.com, j’ai ainsi régulièrement 1 ou 2 comptes Twitter qui relaient en quasi-automatique mes derniers articles (soit des Tweets de mon compte, soit mes dernier articles de blog).
Pour aller plus loin, vous pouvez même structurer cette démarche et mettre en place un partenariat avec un ou plusieurs autres influenceurs non concurrents, en leur proposant de partager leurs contenus et qu’en échange de partager 1 de vos contenus par jour.
Pour cela, il suffit de créer un flux RSS à partir d’un compte Twitter (voir https://rss.app/new-rss-feed/create-twitter-rss-feed).
Cet outil permet de créer un flux RSS à partir du compte Twitter de votre partenaire :
Ensuite, vous aurez un flux RSS prêt à l’emploi que vous pourrez configurer dans votre outil de planification de publication (ex: buffer.com, Zapier, IFTTT…) :
Pour gérer la limite du partage d’une contenu par jour, vous pouvez utiliser un service comme dlvrit.com qui vous permet de relier en quelques secondes un flux RSS à votre compte Twitter :
Il ne reste plus qu’à définir le rythme des publications (ex: 1 fois / jour).
Mais ce n’est pas fini, vous pouvez pousser encore encore plus loin les techniques de Growth hacking sur Twitter avec une boite boite à outils de Growth Hacker comme PhantomBuster.com.
Une des recettes de PhantomBuster (https://phantombuster.com/automations/twitter/10678/twitter-message-sender) vous permet par exemple d’envoyer un Direct Message Twitter à vos abonnés :
Vous pouvez ainsi automatiser l’accueil de vos nouveaux abonnés, que cela soit par un cadeau, ou en leur posant une question afin d’inciter à une première interaction.
Attention : ne commencez pas une relation avec une pub, une promotion… le principe est d’apporter de la valeur aux personne (et pas de jouer les gros lourds !).
Vous n’aurez qu’une seule fois l’occasion de faire une première bonne impression… il ne faut pas la gâcher !
Pour envoyer un direct message d’accueil sur Twitter, il suffit de créer un fichier Google Sheets avec vos nouveaux abonnés.
Pour cela, vous pouvez utiliser Zapier (ou IFTTT) pour ajouter automatiquement dans un fichier Google Sheets la liste de vos nouveaux abonnés aTwitter.
Il ne reste plus qu’à utiliser le Phantom précédent de Phantombuster.com afin d’envoyer automatiquement un message de bienvenue à vos nouveaux abonnés toutes les X fois / jour.
Voici ce que cela donne dans Twitter, avec l’envoi automatique d’un direct message de Bienvenue dans Twitter :
Vous pouvez aussi exploiter cette technique pour envoyer un DM à une sélection de vos abonnés twitter : il suffit d’extraire tous vos abonnés Twitter via PhantomBuster (phantom Twitter Follower Collector)
Puis d’intégrer une sélection dans Google Sheets, et de programmer ensuite l’envoi d’un DM (nb: c’est limité à une dizaine de messages / session).
2 – Automatisez ou sous traitez la publication de vos contenus
Animer un compte sur les réseaux sociaux prend du temps.
Rien que la mise en ligne de vos publications hebdomadaires sur les réseaux sociaux peut prendre facilement une petite heure chaque semaine.
Cette action de programmer la publication de contenus permet d’animer en automatique ses comptes sur les réseaux sociaux et ainsi de maintenir un niveau de confiance et rester dans les esprits.
Publier régulièrement du contenu est d’autant plus important que la durée de vie d’un contenu sur chaque réseau social est assez court:
- 4h pour un tweet ;
- 8h pour un post Linkedin;
- 14h pour un post Facebook ;
- 21h pour une photo Instagram.
De nombreux outils permettent d’automatiser le processus, par exemple Swello, Buffer, Hootsuite, Postoplan…
Pour gagner du temps, il est possible de republier régulièrement vos meilleurs contenus (ex: un article de blog pilier, un contenu mis à jour régulièrement…).
Par exemple sur Postoplan, vous pouvez programmer une republication toutes les semaines un vos meilleurs articles :
Vous pouvez aussi utiliser sur votre blog le plugin “Revive Old Post” (https://fr.wordpress.org/plugins/tweet-old-post/) qui permet de partager de manière aléatoire un contenu ancien sur différents réseaux sociaux afin de lui donner une nouvelle jeunesse !
Important : Sur Instagram, il est fortement déconseillé de republier toujours les mêmes les images, tout comme sur Linkedin, il n’est pas pertinent de republier ses anciens post (sauf s’ils ont vraiment cartonnés et qu’ils restent pertinent des mois après). Il faut donc éviter de republier trop souvent les mêmes contenus (sauf sur Twitter où c’est moins important).
En revanche, si vous avez 300 ou 400 images et photos, vous pouvez très bien les faire tourner sur Intagram, Twitter… à condition qu’ils soient intemporels.
Une des astuces pour animer des comptes sur les Media Sociaux sans y passer trop de temps, est donc de créer en automatique ou en semi automatique des images, illustrations, dessins…
L’exemple type est de créer des citations avec des outils comme https://quotescover.com/.
Quotescover.com permet de créer en quelques secondes une citation avec une image de fond :
Avec l’éditeur (3 € /mois), vous disposez de modèles clés en mains :
Une fois que vous avez votre base de citations au format texte et image, il reste encore tout le travail de mise en ligne et de programmation dans Swello, Buffer, Postoplan… de vos 300 citations en images.
Cela peut facilement prendre plusieurs heures si vous vous ajoutez des emojis, que vous soignez la mise en forme…
Là encore, vous pouvez gagner du temps avec les techniques de Growth Hacker.
Par exemple vous pouvez appel à une assistante virtuelle qui va réaliser le travail pour vous (vous pouvez la recruter sur Malt.com, Fiverr.com, 5Euros…).
Vous pourrez lui confier ce genre de prestations à faible valeur ajoutée comme la programmation sur les réseaux sociaux de citations en lui donnant vos accès à votre outil de programmation, et en lui donnant des instruction via une vidéo réalisée avec Loom.com.
A noter : autant sur Instagram & Twitter les citations sont pertinentes, évitez de les sur-utiliser sur des réseaux orientés relationnel comme Facebook, Linkedin…
3 – Utilisez les pods Instagram et Linkedin pour booster le démarrage d’une publication
Les pods ont débarqués sur Instagram et Linkedin il y a 2 ans de cela, car ils permettaient de donner un coup de booster à la visibilité initiale d’un post.
Un pod (whatsApp, Telegram…) désigne un “groupe d’engagement” qui peut aller jusqu’à plusieurs dizaines de personnes.
Le principe est de se partager ses contenus afin que les autres membres du groupes les likent et les commentent les publications les uns des autres.
L’intérêt est double :
- En commentant et partageant un post, les abonnés des membres de votre pod verront les contenus et pourront aller les regarder.
- Mais surtout, cela contribue à viraliser un post.
- En effet, les algorithmes de Linkedin & Instagram vont favoriser les posts qui sont commentés et likés, en particulier dans les premières heures.
- Sachant que dans les faits, les algos de Linkedin & Instagram présentent votre post à un petit pourcentage de vos contacts, et ce n’est que si ces personnes likent et commentent que le post est présenté à plus de personnes (et ainsi de suite).
- Ce qui fait que si les likes et commentaires des membres du Pod donnent un petit coup de pouce au démarrage d’un partage, ils ne feront pas le succès du post si celui-ci n’est pas liké et commenté par vos “vrais” contacts.
Attention : les pods “automatiques” avec des personnes qui ne sont pas vos contacts, qui likent les commentaires sans les lire… n’ont quasi plus d’efficacité. Il faut donc plutôt créer un groupe avec ses partenaires, ses clients… qui ont une vraie communauté active et pas chercher une course au like.
Ce qui compte c’est l’interaction, la lecture du post…
En “boostant” durant les premières heures vos posts, vous leur donnez simplement des meilleures chances d’être plus visibles.
A noter : Une autre astuce consiste à envoyer un email à une partie de sa base de contacts pour leur proposer de commenter, liker… un statut pour augmenter sa portée.
En revanche, ce qui comptera le plus, c’est d’inciter à l’interaction et aux commentaires (les media sociaux cherchant en priorité à ce que leurs membres passent sur temps sur le site).
C’est pourquoi il faut utiliser les techniques classiques du copywriting pour inciter à l’action (commentaires et likes) :
- Proposer un sondage simple
- Demander des avis (logo, matériel…)
- Jouer sur la polémique
- Miser sur l’humour et l’empathie
- …
4 – Exploitez votre base de contacts Linkedin en envoyant des Directs Messages
S’il est intéressant d’avoir une base de contacts importante sur Linkedin, Instagram, Twitter… le problème est d’exploiter efficacement ce potentiel.
Par exemple, si vous comptez sur Linkedin pour afficher vos publications à tous vos contacts , vous vous trompez…
Vous dépendrez de la visibilité que daignera vous accorder la plateforme… or jamais 100% de vos contacts ne verront vos actualités.
D’où l’intérêt d’utiliser des outils comme Linked Helper (essai gratuit sur ce lien) sur Linkedin pour envoyer des messages directs personnalisés à vos contacts de premier niveau.
Ce genre d’outils vous permet d’automatiser l’envoi de messages à vos contacts personnels, en gérant la personnalisation des prénoms, les limites de la plateforme…
Ainsi, il est possible de programmer sur Linkedin l’envoi de messages par exemple pour annoncer un webinaire, proposer de télécharger une checklist, participer à une étude…
C’est complémentaire à la publication de contenus, car cela permet de rentrer directement en contact avec une cible bien précise et de créer un événement.
La publication de contenus permet d’entretenir la relation, l’envoi de direct message permet d’inciter vos contacts à passer à l’action.
En revanche, il ne faut pas abuser de ces techniques, sinon vous allez d’une part énerver vos interlocuteurs, et d’autre part vous allez vous faire sanctionner par Linkedin (suspension de compte…).
Ainsi, une bonne pratique sur Linkedin est d’envoyer 1 seul message direct par trimestre afin de réduire la pression marketing.
5 – Mentionnez les influenceurs dans vos publications
Si vous vous contentez de votre sphère d’influence, vous allez toujours être visible sur la même audience.
Pour toucher de nouvelles cibles, il est essentiel sortir de votre sphère d’influence habituelle et de faire appel à des influenceurs.
Un influenceur n’est pas forcément “une Star”, mais simplement une personne qui a une influence sur une partie de votre cible.
Ces influenceurs peuvent être sur google (via un blog), sur Linkedin, sur Instagram…
Vous pouvez trouver des influenceurs par vous même :
- En tapant vos mots clés dans google ou des # sur Instagram, Twitter…
- En utilisant des plateformes de recherche d’influenceurs comme heepsy.com, buzzsumo.com,
Selon le type d’influenceurs, vous pouvez proposer différentes actions :
- Payer un contenu sponsorisé
- Offrir des produits
- Proposer une interview
- …
Vous pouvez aussi utiliser des plateforme de mise en relation entre influenceurs & entreprises.
Ces plateformes comme Getfluence, Reech, Rocketlinks, hivency, Paper Club, kolsquare… vous proposent de payer des influenceurs pour un article de blog, une publication sur les réseaux sociaux…
Le coût est souvent élevé, mais vous pouvez tester des micro influenceurs sectoriels pour toucher une plus petite partie votre cible.
Si vous n’avez pas le budget ou que vous avez des contenus à valeur ajoutée, vous pouvez aussi mentionner des influenceurs dans vos posts.
Vous pouvez les citer dans des sources, leur demander des avis pour une liste d’outils… lorsque vous publiez en ligne sur les réseaux sociaux.
Cela vous permet de faire en sorte que l’auteur soit au courant de la mention ou qu’il participe au débat.
C’est très intéressant, surtout si sa communauté est importante.
N’hésitez pas à le faire régulièrement sur Twitter, Instagram ou Linkedin.
Cela peut ouvrir des pistes intéressantes à d’éventuelles collaborations, qui pourraient se révéler bénéfiques pour votre entreprise.
Vous pouvez aussi procéder de manière plus directe, et contacter ces influenceurs que vous connaissez par mail, par SMS ou messages directs.
Si vous connaissez les personnes, vous pouvez leur envoyer un message pour leur demander de vous aider à booster un post.
En conclusion, être Growth Hacker, c’est avant tout une mentalité !
Comme vous avez pu le lire, il existe des dizaines de manières d’exploiter un carrefour d’audience ou une plateforme comme Linkedin, Instagram…
Le principe est de valider que votre cible est bien présente, puis comment la contacter sans trop robotiser.
En effet, s’il suffit de quelques heures pour automatiser une action, il suffit de 5 minutes pour griller votre eRéputation…
Dans l’exemple ci dessous, j’ai sous traité à mon assistante l’envoi manuel d’un message à une petite cible de 200 personnes sur Linkedin, mais suite à une erreur, elle a envoyé à 3 personnes plusieurs fois le même message…
L’objectif et le métier du growth hacker est donc d’identifier les meilleures opportunités et comment le faire le plus efficacement, dans pour autant nuire à l’image de l’entreprise.
Il faut toujours mesurer le bénéfice / risque, et vérifier que tout est correct à petite échelle avant d’industrialiser !
